Le CFA niveau 3


ATTENTION: NOUVEAU FORMAT DEPUIS FÉVRIER 2023

 

Auparavant, la première session ne comportait que des questions associées à un cas (item set) de type "essay" pour lesquelles une réponse rédigée est attendue et la deuxième session uniquement des questions à choix multiple associées également à un cas.

 

Chaque session (matin et après-midi) comportera désormais 6 séries de questions à choix multiples et 5 séries de questions de type "essay".

 

L'examen du CFA niveau III comprendra toujours 11 séries de cas type "essay"  et 11 séries de cas type "item sets" accompagnés de questions à choix multiples.

 

Tous les sujets peuvent être abordés lors de la première ou de la deuxième session, voire lors des deux sessions.

 

Le nombre de points attribué à chaque cas sera mentionné.

 

L'examen du CFA niveau III dure également 4 heures et 24 minutes, réparties en deux sessions égales de 2 heures et 12 minutes, une le matin et la deuxième l'après-midi avec une pause facultative entre les deux.

 

Pour plus d'information:https://www.cfainstitute.org/en/programs/cfa/exam/level-iii

 

Pondération des topics pour le CFA niveau 3

 

ETHICAL AND PROFESSIONAL STANDARDS 10-15%
ECONOMICS 5-10%
EQUITY INVESTMENTS 10-15%
FIXED INCOME 10-12%
DERIVATIVES 5-10%
ALTERNATIVE INVESTMENTS 5-10%
PORTFOLIO MANAGEMENT AND WEALTH PLANNING 35-40%

Les "topics" et modules du CFA niveau 3


BEHAVORIAL FINANCE-CFA niveau 3

Dans ce topic consacré à la finance comportementale, les candidats au niveau 3 de l’examen du CFA approfondissent les biais comportementaux pouvant affecter tous les acteurs du marché, quel que soit leur niveau d'expertise.


La finance comportementale aide à comprendre comment les biais émotionnels et les erreurs cognitives peuvent influencer les perceptions et les choix d'investissement des individus.

 

Reconnaître ces biais peut s'avérer utile pour comprendre les objectifs des clients, construire des portefeuilles d'investissement et identifier les incohérences dans la prise de décision.


En outre, la finance comportementale permet de comprendre les anomalies de marché tels que les mouvements de hausse exubérante et les krachs boursiers. 


Ce chapitre suggère que l'intégration de la finance comportementale à la finance traditionnelle peut conduire à des résultats supérieurs à ceux obtenus en s'appuyant exclusivement sur l'une ou l'autre de ces approches.

Finance comportementale et investisseurs particuliers (The behavorial finance of individuals)

Les biais comportementaux peuvent influencer les comportements et les décisions des participants aux marchés financiers.


Pour améliorer les résultats économiques, il est essentiel de reconnaître et de comprendre ces biais.


On peut les classer en deux catégories : les erreurs cognitives et les préjugés émotionnels, et chaque type de préjugé nécessite une approche différente.


Les erreurs cognitives résultent d'inexactitudes statistiques, d'erreurs de traitement de l'information ou d'erreurs de mémoire, qui peuvent être rectifiées plus facilement parce qu'elles reposent sur un raisonnement erroné.


En revanche, les préjugés émotionnels découlent d'impulsions et de sentiments, ce qui les rend plus résistants au changement.


S'adapter aux préjugés implique de les reconnaître et de procéder à des ajustements, tandis que les modérer implique de reconnaître et de réduire leur impact.


Les erreurs cognitives englobent des biais tels que les biais de persévérance dans les croyances et les biais de traitement de l'information, tandis que les biais émotionnels comprennent l'aversion à la perte, l'excès de confiance, la maîtrise de soi, le statu quo, la dotation et l'aversion au regret.


Il est essentiel de détecter et de comprendre ces biais pour atténuer leur influence sur les décisions financières et permettre ainsi aux acteurs du marché d'améliorer leurs résultats économiques.

Finance comportementale et process d’investissements (Behavioral Finance and Investment Processes)

Ce module se penche sur l'intégration des considérations comportementales dans la prise de décision en matière d’investissement. 


Il explore l'impact de l'intégration des facteurs comportementaux dans les relations conseiller-client et dans la construction des portefeuilles.


En outre, il examine comment les facteurs comportementaux influencent les prévisions des analystes, la prise de décision des comités d’investissement et le comportement du marché.


On y souligne que les biais comportementaux peuvent se manifester chez tous les acteurs du marché, quelle que soit leur expertise. 


Cet état de fait incite par conséquent à la prudence lorsqu'il s'agit de classer les investisseurs en différents types sur la base de leurs caractéristiques selon une approche traditionnelle qui considère notamment que les investisseurs sont rationnels et prennent des décisions optimales en matière d’investissement, même si de telles classifications peuvent parfois offrir de précieuses informations.


La prise en compte des facteurs comportementaux peut donc améliorer des relations conseiller-client à fois en termes de pertinence des décisions financières et en termes de satisfaction du client. 


En intégrant les biais comportementaux dans la construction de portefeuille, la détermination du portefeuille efficient est rendue non seulement accessible mais également plus appropriée pour les clients. 


Cette lecture met également en évidence la sensibilité des analystes et des comités aux biais comportementaux, notamment l'excès de confiance et le biais de disponibilité. Reconnaître et traiter ces biais peut permettre d'améliorer les processus de prise de décision.


Enfin, la finance comportementale permet aux candidats d'expliquer les anomalies du marché qui apporte des contre-arguments aux tenants de l'efficience du marché.

FORMULATION DES RENDEMENTS ET RISQUES ATTENDUS DES DIFFÉRENTES CLASSES D’ACTIFS (CAPITAL MARKET EXPECTATIONS)-CFA niveau 3

Dans le processus de gestion des investissements, la formulation des attentes du rendement et du risque des différentes classes d’actifs est une tâche cruciale. 


Ces attentes servent de base à la construction de portefeuilles qui visent à maximiser le rendement attendu tout en tenant compte du niveau de risque souhaité.

 

Cette session d'étude explore le processus d'établissement des attentes du marché des capitaux et les outils clés de l'analyse économique. 


Les deux modules soulignent l'importance d'une approche disciplinée lors de la définition des attentes, en soulignant qu'elle peut produire des résultats favorables.

 

Le premier module présente un cadre pour l'élaboration des anticipations et aborde les défis courants, en mettant l'accent sur l'utilisation de l'analyse macroéconomique.


En s'appuyant sur ce cadre, le deuxième module aborde la définition des anticipations pour des classes d'actifs spécifiques, notamment les titres à revenu fixe, les actions, l'immobilier et les devises.

Cadre macro-économique (Capital Market Expectations, Part 1: Framework and Macro Considerations)

Le premier module commence par décrire le processus d'élaboration des attentes des marchés de capitaux et aborde les défis et les pièges potentiels du processus de prévision. 


En outre, il est mis l'accent sur l'application de l'analyse macroéconomique dans la définition de ces attentes.


Voici les principaux points abordés :


Premièrement, les anticipations des marchés de capitaux sont cruciales pour l'allocation stratégique et tactique des actifs.


En outre, il convient de mettre l'accent sur la cohérence interne entre les classes d'actifs et les horizons temporels plutôt que sur la précision des projections des différentes classes d'actifs.


En ce qui concerne le processus de définition des attentes du marché des capitaux, plusieurs étapes sont nécessaires, telles que la spécification des attentes, la recherche de données historiques, la sélection de méthodes et de modèles appropriés, la collecte d'informations pertinentes, l'interprétation de l'environnement d'investissement actuel et la documentation des conclusions.


Cependant, la définition des anticipations se heurte à plusieurs difficultés. Il s'agit notamment des limites des données économiques, des erreurs et des biais de mesure, des limites des estimations historiques, des mesures de risque biaisées, des biais de méthode, de l'absence de prise en compte des informations de conditionnement, de l'interprétation erronée des corrélations, des biais psychologiques et de l'incertitude du modèle.


Il est donc essentiel de bien comprendre la relation entre les résultats de l'investissement et l'économie dans son ensemble lors de la définition des attentes.


Les chocs dus à des facteurs tels que les changements de politique, les nouveaux produits et technologies, la géopolitique, les catastrophes naturelles, les ressources et les crises financières peuvent avoir un impact significatif sur les tendances de la croissance.


Par conséquent, le taux de croissance tendanciel d'une économie sert de référence importante pour estimer les rendements obligataires et l'appréciation à long terme des actions.


En matière de prévisions économiques, il existe trois approches principales : les modèles économétriques, les indicateurs et les listes de contrôle.


Chaque approche a ses avantages et ses limites. En outre, le cycle économique se compose de phases distinctes, à savoir la reprise initiale, le début de l'expansion, la fin de l'expansion, le ralentissement et la contraction.


Traduire les informations relatives au cycle économique en attentes du marché des capitaux et en décisions d'investissement est compliqué en raison des variations dans les phases du cycle, des difficultés à distinguer les forces cycliques des forces séculaires et de l'incertitude des réponses du marché.


Il convient de noter que les informations sur le cycle économique sont les plus fiables et les plus utiles pour fixer les attentes dans la fourchette des phases probables d'expansion et de contraction.


Les politiques monétaires et fiscales jouent un rôle important dans le cycle économique, et leurs impacts sur les taux d'intérêt, l'inflation et la pente de la courbe de rendement doivent être pris en compte.


En outre, les liens macroéconomiques entre les pays s'expriment à travers leurs comptes courants et leurs comptes de capitaux, les taux d'intérêt et les taux de change étant interconnectés.


Les attentes concernant les mouvements des devises et les taux de change ont des répercussions sur les décisions d'investissement, de même que les rendements nominaux et les variations des taux de change.


En outre, les taux d'intérêt réels ont tendance à évoluer de concert à l'échelle mondiale, car l'épargne mondiale doit correspondre à l'investissement mondial.


En conclusion, cette lecture offre des conseils sur la manière d'aborder les attentes des marchés financiers et souligne la complexité des prévisions et des décisions d'investissement éclairées.

Capital Market Expectations, Part 2: Forecasting Asset Class Returns

La lecture couvre une série de sujets importants. Elle aborde la sélection des techniques de prévision en fonction des informations utilisées et de leur intégration dans les prévisions. Les méthodes courantes de prévision des rendements des marchés financiers comprennent les approches statistiques, les modèles de flux de trésorerie actualisés et les modèles de prime de risque. L'estimation par rétrécissement est une technique qui combine plusieurs estimations pour obtenir des résultats plus précis.

 

Les modèles de flux de trésorerie actualisés sont utilisés pour estimer le rendement attendu du prix actuel d'un actif, tandis que les modèles de primes de risque expriment le rendement attendu comme une somme du taux sans risque et d'une ou plusieurs primes de risque. Il existe trois méthodes principales pour modéliser les primes de risque : les modèles d'équilibre (par exemple, le modèle CAPM), les modèles factoriels et les blocs de construction.

 

Lorsqu'il s'agit de prévoir les rendements des classes d'actifs à revenu fixe, diverses méthodes sont utilisées, telles que l'actualisation des flux de trésorerie, les blocs de construction et l'inclusion dans un modèle d'équilibre. La mesure du rendement à l'échéance (YTM) peut être améliorée en tenant compte de l'impact des variations de rendement sur le réinvestissement et la valorisation à l'horizon d'investissement.

 

Les éléments constitutifs des rendements attendus des titres à revenu fixe sont le taux sans défaut à court terme, la prime de terme, la prime de crédit et la prime de liquidité. Les écarts de crédit reflètent à la fois la prime de crédit et les pertes attendues en cas de défaillance. La prime de liquidité peut être estimée en comparant l'écart de rendement entre les émetteurs de haute qualité et les émetteurs de qualité immédiatement supérieure.

 

Les investisseurs intéressés par les marchés émergents doivent tenir compte de facteurs tels que la gouvernance d'entreprise, les normes comptables, les lois sur les droits de propriété et les actions gouvernementales. Les rendements immobiliers sont sujets à des effets de lissage, ce qui nécessite un traitement minutieux des données pour une analyse pertinente. L'immobilier connaît des cycles d'expansion et de récession étroitement liés au cycle économique.

 

En ce qui concerne la prévision des rendements immobiliers, le taux de capitalisation, qui mesure le revenu net d'exploitation par rapport à la valeur du bien, est la mesure d'évaluation standard pour l'immobilier commercial.

Un modèle similaire au modèle Grinold-Kroner peut être utilisé pour estimer les rendements attendus de l'immobilier. Ces rendements comprennent la prime de terme, la prime de crédit, la prime d'équité et la prime de liquidité.

 

La prévision des taux de change pose des problèmes et nécessite l'évaluation de divers facteurs d'influence. Si la parité de pouvoir d'achat (PPA) n'est pas un indicateur fiable à court terme, elle devient plus pertinente à plus long terme. L'impact de la balance des opérations courantes sur les taux de change dépend de sa persistance et de sa durabilité. À long terme, les taux de change sont influencés par les rendements attendus des actifs nationaux et étrangers, bien que des dépassements à court terme puissent se produire.

 

En ce qui concerne la prévision des taux de change, il convient de souligner que les opérations de portage peuvent être rentables malgré la violation de la parité non couverte des taux d'intérêt.

 

Le module se termine par la nécessité de prévoir la volatilité de différentes classes d'actifs. Les matrices de variance-covariance d'échantillon fournissent des estimations non biaisées mais sont limitées lorsqu'il s'agit de grandes classes d'actifs.


Les modèles factoriels linéaires traitent de tels cas mais peuvent être biaisés si la structure supposée n'est pas précise. L'estimation par rétrécissement combine les matrices d'échantillonnage avec une matrice cible pour tenir compte des connaissances préalables.

 

Enfin, l'ajustement des effets de lissage dans les données de rendement observées pour l'immobilier et les actifs privés est crucial pour éviter de fausser l'analyse de portefeuille.


Les rendements des actifs financiers présentent des grappes de volatilité, qui peuvent être traitées à l'aide de modèles ARCH.

ASSET ALLOCATION AND RELATED DECISIONS IN PORTFOLIO MANAGEMENT

Overview of Asset Allocation

Cette lecture donne une vue d'ensemble de l'allocation d'actifs et couvre plusieurs aspects importants.


Une gouvernance d'investissement efficace joue un rôle essentiel et implique la prise de décision par des individus ou des groupes compétents, la répartition des droits et des responsabilités, la formulation de politiques d'investissement et l'allocation stratégique d'actifs, la mise en place d'un cadre de reporting et des audits périodiques de la gouvernance.


Les décisions d'allocation d'actifs sont influencées par le bilan économique, qui comprend les actifs et les passifs financiers et non financiers.


Les différentes approches de l'allocation d'actifs se concentrent sur des objectifs d'actifs uniquement, sur une orientation relative au passif ou sur la réalisation d'objectifs financiers spécifiques.


La notion de risque varie selon qu'il s'agit d'actifs individuels, de risques liés à la satisfaction d'engagements ou de probabilités de ne pas atteindre des objectifs financiers.

 

Les catégories d'actifs servent d'unités d'analyse fondamentales dans l'allocation d'actifs et représentent des risques systématiques qui se chevauchent à des degrés divers. Lorsque l'on considère les catégories d'actifs, il est important d'évaluer leur homogénéité, leur exclusivité, leur potentiel de diversification et leur capacité à représenter une part importante d'un portefeuille. Les facteurs de risque associés au risque systématique et aux primes de rendement attendues entrent également en ligne de compte lors de l'allocation d'actifs et, dans certains cas, des positions d'écart complexes peuvent s'avérer nécessaires pour identifier et isoler des facteurs de risque spécifiques.


Le portefeuille du marché mondial est un indice de référence pour l'allocation d'actifs diversifiés qui peut servir de point de référence.

 

Les choix passifs/actifs dans le cadre de l'allocation d'actifs impliquent des décisions concernant la gestion de l'allocation d'actifs stratégique elle-même et la mise en œuvre de stratégies pour des classes d'actifs spécifiques. La budgétisation des risques joue un rôle crucial dans la détermination des types et des niveaux de risques à prendre, la budgétisation active des risques prenant en compte les risques par rapport à la performance de l'indice de référence.


Le rééquilibrage est une pratique essentielle qui consiste à ajuster les pondérations des portefeuilles pour les aligner sur l'allocation stratégique des actifs. Il peut s'agir d'une approche basée sur un calendrier ou sur une fourchette, cette dernière permettant un contrôle plus étroit de la répartition des actifs par rapport à des intervalles calendaires fixes. Les considérations stratégiques en matière de rééquilibrage englobent des facteurs tels que les coûts de transaction, l'aversion au risque, les corrélations entre les classes d'actifs, la volatilité, les convictions en matière de dynamique, les implications fiscales et la liquidité des différentes classes d'actifs.

Principles of Asset Allocation

Cette lecture donne une vue d'ensemble de la détermination des allocations d'actifs appropriées pour répondre aux besoins des différents investisseurs. Elle met en évidence plusieurs points clés :

Premièrement, l'objectif de l'optimisation de la moyenne-variance (MVO) est de maximiser le rendement attendu tout en tenant compte de l'aversion au risque et de la variance attendue de la composition des actifs. Cependant, la MVO a été critiquée pour sa sensibilité aux changements d'intrants, sa concentration dans certaines classes d'actifs, sa négligence des caractéristiques des rendements des classes d'actifs, son manque de diversification des sources de risque et son lien limité avec le passif ou les flux de consommation.

Pour remédier à ces limites, d'autres approches peuvent être employées. L'optimisation inverse et le modèle de Black-Litterman, par exemple, peuvent dériver les rendements attendus ou incorporer les opinions des investisseurs sur les rendements des actifs.

En outre, l'imposition de contraintes sur les pondérations des classes d'actifs et le rééchantillonnage des données d'entrée sont des approches efficaces pour répondre aux préoccupations concernant la concentration et le manque de diversification des portefeuilles.

Néanmoins, l'inclusion de classes d'actifs illiquides dans l'optimisation peut s'avérer problématique lorsqu'il n'existe pas d'indicateurs satisfaisants.

Une autre stratégie est la budgétisation du risque, qui optimise l'utilisation du risque dans la recherche du rendement en maintenant un ratio cohérent entre le rendement excédentaire et la contribution marginale au risque total pour tous les actifs du portefeuille.

En outre, l'allocation d'actifs en fonction du passif tient compte des caractéristiques des passifs, telles que les flux de trésorerie fixes ou conditionnels, les passifs légaux ou quasi légaux, la durée et la convexité des flux de trésorerie, la valeur des passifs par rapport à la taille de l'organisation, les facteurs influençant les flux de trésorerie futurs, les considérations temporelles et les incidences de la réglementation.


Les approches de l'allocation d'actifs en fonction du passif comprennent l'optimisation de l'excédent, une approche de portefeuille de couverture/de recherche de rendement et une approche intégrée actif-passif.


En outre, un processus d'allocation d'actifs basé sur des objectifs combine des sous-portefeuilles conçus pour des objectifs individuels avec leurs horizons temporels respectifs et la probabilité de réussite requise.


En outre, un rééquilibrage discipliné permet de réduire le risque et d'augmenter potentiellement les rendements. La largeur optimale du couloir de rééquilibrage dépend de facteurs tels que les coûts de transaction, la tolérance au risque, la corrélation avec le reste du portefeuille et la volatilité du reste du portefeuille.


Enfin, diverses autres approches d'allocation d'actifs sont mentionnées, notamment les règles basées sur l'âge, les ratios actions/obligations, le modèle de dotation, la parité des risques et la règle 1/N.

Asset Allocation with Real-World Constraints

The main factors that constrain asset allocation decisions are the size of the assets, liquidity, time horizon, and external considerations like taxes and regulations.


The size of a portfolio can limit access to certain asset classes or strategies, while complex assets require proper governance capacity. Large-scale asset owners may face challenges in effectively deploying capital due to liquidity conditions and trading costs.


Conversely, smaller portfolios may struggle with diversification and monitoring complex investments due to staffing constraints. Access to certain asset classes, such as private equity or hedge funds, may be restricted for smaller portfolios, but pooling assets can help meet minimum investment requirements.


The available investment opportunities are influenced by both the liquidity needs of the asset owner and the characteristics of different asset classes.

 

The time horizon of the investor is also a crucial consideration in asset allocation. External factors like regulations, tax rules, and funding needs further impact the asset allocation decision.


Taxes have an effect on return distributions and should be taken into account when determining asset values and risk assumptions. Periodic portfolio rebalancing is important to maintain the target asset allocation, and tax implications need to be considered for taxable portfolios.

 

Strategic asset location involves placing assets with different tax efficiencies in accounts with favorable tax treatment. Regular review of the asset allocation policy is recommended, even in the absence of changes in the investor's circumstances.


Changes to the asset allocation strategy may be implemented without a formal study in response to anticipated milestones, known as a "glide path." 


Tactical asset allocation allows for short-term deviations from the strategic asset allocation targets and aims to increase risk-adjusted returns. However, trading and tax costs, as well as concentration of risk, should be considered when implementing tactical trades. Behavioral biases, such as loss aversion and recency bias, can impact asset allocation decisions.

 

Mitigating these biases requires a formal asset allocation process with objective frameworks, governance, and controls.


Goals-based investing and framing strategies can help address cognitive biases.


A strong governance framework, combined with well-documented investment beliefs, enhances the likelihood of making objective asset allocation decisions and mitigating the impact of behavioral biases on long-term investment success.

DERIVATIVES AND CURRENCY MANAGEMENT

The study session aims to showcase the practical application of derivatives in common investment scenarios. Although not all strategies discussed may be suitable for every investor or asset manager, it is crucial for informed professionals to understand these strategies and the associated risk-return trade-offs.

The first reading delves into popular options strategies, such as covered calls, protective puts, and various spread and combination option strategies. Practical examples are provided to illustrate the selection and implementation of these derivatives strategies.

The second reading emphasizes the utilization of swaps, forwards, futures, and volatility derivatives to adjust the risk exposure of existing positions. These derivatives offer diverse opportunities for investors and managers, including hedging, directional speculation, achieving desired payoffs, implementing asset allocation and portfolio rebalancing decisions, and even gaining insights into current market expectations.

In situations involving global market exposure in strategic asset allocation, non-domestic currencies introduce additional portfolio volatility and potential returns. The final reading of the session explores methods for managing currency exposures in line with a client's investment goals and limitations.

Option Strategies

This learning module about options strategies to hedge currency risks covers various options strategies that market participants use to enhance returns or reduce risk in line with their portfolio goals.

The strategies discussed include synthetic long and short positions, delta, gamma, vega, and theta as option parameters.

It explores the use of covered calls and protective puts to modify risk-reward profiles, option spreads for cost reduction and limited payoff, bull and bear spreads for expressing market views, long and short straddles for volatility-dependent profitability, collars for downside protection, and calendar spreads for different investment outlooks.

It also mentions implied volatility, volatility smile or skew, and the importance of defining investment objectives when utilizing options.

Swaps, Forwards, and Futures Strategies

This learning modules about Swaps, Forwards, and Futures Strategies examines how swap, forward, and futures strategies can be used by market participants to enhance returns and reduce risk intheir investment portfolios.

Key points include the utilization of interest rate, currency, and equity derivatives to adjust cash flows, convert fixed or floating risks, and manage interest rate riskexposure.

Considerations such as basis point values, target values, and the number of contracts needed are important when hedging interest rate risk.

Cross-currency basis swaps help hedge against exchange rate fluctuations, while equity swaps,total return swaps, futures, and forwards can be used to manage equity risk.

Cash equitization involves optimizing returns by eliminating unintended cash holdings using futures.

Volatility derivatives like VIX futures, options, and variance swaps allow investors to express views on implied volatility changes.

Variance swaps enable directional bets on implied versus realized volatility.

Finally, derivatives such as CPI swaps, VIX futures, and fed funds futures prices provide insights into market expectations for short-term changes in inflation, market volatility, andcentralbankinterest rate moves.

These strategies offer market participants effective tools for risk management and return optimization.

Currency Management: An Introduction

This reading explores the fundamental principles of managing foreign exchange risk in investment processes. It highlights the importance of recognizing, measuring, and controlling exchange rate risk in international financial markets. 

The management of this risk involves defining the portfolio's mandate, incorporating investment objectives and constraints into the investment policy statement (IPS), and providing strategic guidance on currency risk management. 

Tactical positioning is achieved through specific trading strategies aligned with the IPS's risk management guidelines.

Key points covered include the identification of currencies using three-letter codes and their quotation in terms of price and base currency.

Spot exchange rates are for T+2 delivery, while forward rates are quoted as bid-offer prices with forward points added to the spot rate. 

FX swaps combine spot and forward transactions and are used to renew maturing forward contracts.

Domestic-currency returns on foreign-currency assets depend on the asset return and the appreciation or depreciation of the foreign currency against the domestic currency. 

The portfolio's domestic-currency return is determined by the weighted average of individual domestic-currency returns based on portfolio weights.

Calculating domestic-currency risk involves estimating variables such as risks, correlations, and exchange rate movements associated with foreign-currency asset returns. 

Strategic decisions on risk exposure rely on the investment goals and constraints outlined in the IPS. 

Desired currency exposure considers portfolio diversification and cost considerations. 

Currency management strategies range from passive hedging to active management, each with its own benefits, costs, and risks. 

Market views can be formed using macroeconomic fundamentals, technical indicators, carry trades, and volatility trading.

Passive hedging typically utilizes forward contracts, while futures contracts are suitable for smaller trading sizes. 

Managers must carefully evaluate the advantages and costs of hedging, as forward contracts may involve negative roll yield. Foreign-currency options offer potential upside but require upfront premiums. 

Cost reduction measures in hedging involve trade-offs between downside protection and upside potential. 

Hedging multiple foreign currencies requires considering the correlation between residual currency exposures. 

Cross hedges introduce basis risk, where unexpected changes in correlation between exposure and cross hedging instruments can occur.

Currency management approaches vary, and there is no single correct approach. Managers need to assess costs, benefits, and risks while considering the portfolio's goals and constraints.


FIXED INCOME (1)-CFA level 3

Overview of Fixed Income Portfolio Management

This learning module « overview of fixed income management » emphasizes the advantages of incorporating fixed-income investments in a portfolio, such as diversification resulting from their lowcorrelations with other asset classes.

It explores how floating-rate and inflation-linked bonds can be utilized to mitigate inflation risk, and highlights the steady cash flows provided by fixed-income investments, which arebeneficialformeeting future liabilities.

The construction of fixed-income portfolios for liability-based mandates can be achieved through cash flow matching or duration matching approaches.

Total return mandates can be designed to eitherreplicate or outperform a benchmark, offering a range of strategies from passive indexing to active management.

Duration, modified duration, and convexity serve as important metrics for assessing the sensitivity of bond portfolios to changes in interest rates.

Spread duration measures the impact of credit spreadchanges, while duration times spread accounts for proportional percentage changes in spreads.

Liquidity plays a crucial role in fixed-income portfolio management, affecting trading frequency,pricing, and portfolio construction decisions. Investors can access the bond market throughmutualfundsand ETFs, while total return swaps provide customized exposure to assets that may be challenging to access directly.

Evaluating fixed-income investment strategies entails considering expected returns and comprehending the contributing factors influenced by expected changes in bondmarket conditions.

Liability Driven and Index-Based Strategies

This module examines the concept of structured fixed-income investing and the strategies used to immunize portfolios.

Firstly, assets and liabilities are classified based on the certainty of cash flows, with Type I having known amounts and payment dates, and Type II, III, and IV having uncertain amounts and timing. Various duration statistics are employed depending on the type of asset or liability.

Next, immunization aims to minimize the rate of return variance in a fixed-income portfolio over a specified investment horizon. It involves matching the portfolio's duration with the horizon date and periodically rebalancing as bond yields change. The objective is to secure the cash flow yield of the portfolio rather than the weighted average yield to maturity.

However, immunization risks stem from non-parallel shifts and twists in the yield curve. To mitigate structural risk, reducing cash flow dispersion and concentrating them around the horizon date is crucial. For immunizing multiple liabilities, cash flow matching is a technique employed.

In addition to that, laddered portfolios offer diversification across the yield curve and increased convexity. They also provide liquidity through maturing short-term bonds that can be used as collateral. When immunizing multiple liabilities, it is essential to align money durations and ensure that the market value of assets exceeds or equals liabilities.

Moreover, derivatives like interest rate futures contracts and swaps can be utilized in immunization strategies. The number of futures contracts required depends on the difference in basis point value (BPV) between assets and liabilities. Another approach, contingent immunization, involves actively managing the surplus to reduce the cost of fulfilling liabilities.

Furthermore, liability-driven investing (LDI) is commonly employed for rate-sensitive liabilities such as defined benefit pension plans. Effective duration and BPV are used to assess the interest rate risk of liabilities. Interest rate swap overlays can be employed to minimize the duration gap between assets and liabilities.

However, LDI strategies face model risks and spread risks due to assumptions and variations in spreads. To counter these challenges, investing in bond market index funds provides diversification and cost-effectiveness. Additionally, matrix pricing is used to estimate the fair value of illiquid bonds, while index replication and enhancement strategies are implemented to accurately track bond indexes.

Lastly, total return swaps (TRS) enable investors to transform assets or liabilities between categories. They offer advantages such as lower initial cash requirements but involve counterparty credit risk. The choice of a bond index depends on investment goals and factors like changing durations and index composition over time.

FIXED INCOME (2)-CFA level 3

Yield Curve Strategies

This reading examines the management of active fixed-income yield curves, covering various strategies and key points:

The par yield curve represents yields-to-maturity at different maturities and is derived from bond yields using a model.

Yield curve risk factors include level, slope, and shape.

Duration and convexity measures help estimate changes in bond portfolio value.

Barbell portfolios, with short and long-term bond positions, have higher convexity compared to bullet portfolios.

Upward-sloping yield curve environments can be approached using buy-and-hold strategies, rolling down the yield curve, or carrytrades.

Derivatives offer opportunities for exposure adjustments with lower upfront costs, but margin or collateral requirements must be met.

Duration exposure can be adjusted based on expectations of yield changes.

Steepener and flattener strategies aim to profit from changes in the spread between short and long-term yields.

The butterfly strategy combines a long bullet position with a short barbell position to benefit from anticipated changes in the yieldcurveshape.

Active managers utilize bond options and interest rate options to take advantage of expected interest rate volatility.

Key rate durations quantify exposures along the yield curve in active fixed-income management.

Active yield curve strategies in different currencies consider functional currency returns and apply interest rate parity concepts.

The carry trade exploits interest rate differentials between currencies.

Cross-currency swaps enable complete hedging of cash flows associated with foreign currency bonds.

Scenario analysis is employed to assess unforeseen market changes or risks.

Fixed-Income Active Management: Credit Strategies

Active management of fixed-income portfolios focused on spread-based strategies involves taking positions in credit and other risk factors to achieve higher returns compared to an index. The key points discussed in the reading are as follows:

Firstly, yield spreads compensate investors for the risks associated with credit and transaction costs. Additionally, credit risk consists of the probability of default (POD) and loss given default (LGD). Moreover, changes in credit spreads are influenced by the credit cycle and impact asset prices. Furthermore, high-yield issuers experience larger fluctuations in the POD throughout the credit cycle.

When it comes to analyzing fixed-income investments, fixed-rate bond yield spreads are calculated using benchmark rates. However, option-adjusted spreads (OAS) enable comparisons between bonds with and without embedded options. Another type of fixed-income investment, floating rate notes (FRNs), pays interest based on a reference rate (MRR) plus a spread.

To effectively manage the risks associated with spread-based strategies, it is essential to consider spread duration. Spread duration measures the price change of a bond for a given movement in spreads. In terms of credit strategies, bottom-up credit strategies employ financial ratio analysis and credit models, while top-down credit strategies consider macroeconomic factors and industry sectors.

Furthermore, fixed-income factor investing incorporates factors such as size, value, momentum, and environmental, social, and governance (ESG) criteria. Additionally, liquidity risk in credit markets can be managed through various bond selection strategies. Moreover, credit market tail risk can be addressed using risk measures and derivative strategies. Credit derivatives provide synthetic exposure to issuers, sectors, and maturities.

It is important to note that credit spread levels and yield curve slopes change over the credit cycle. Active credit managers have the flexibility to adjust portfolio duration and credit risk based on their market outlook. Furthermore, international credit markets exhibit differences between developed and emerging markets. Structured financial instruments offer access to a range of credit exposures.

Finally, when utilizing analytical tools, the accuracy of model inputs and their alignment with manager objectives are crucial considerations.




EQUITY (1) -CFA level 3

The effective management of equity portfolios is essential for achieving investment success, given the substantial representation of equity securities in numerous portfolios. 


This study session concentrates on elucidating the role of equity investments while taking into account costs and the responsibilities of shareholders. It delves into two distinct approaches to equity portfolio management: passive/index-based investing and active equity strategies. 


The section dedicated to passive equity investing explores important subjects such as various techniques for replicating indexes and employing factor-based passive strategies. Furthermore, it examines considerations related to tracking error, risk, and returns from an indexing standpoint.

Overview of Equity Portfolio Management

This reading provides an overview of how equity investments can contribute to a client's portfolio. It explains how asset owners and investment managers categorize the equity market to establish investment mandates and discusses the costs and responsibilities associated with owning equities, including engaging with shareholders. 


The reading also examines the decision-making process involved in choosing between active and passive management of an equity portfolio. Key topics covered include the advantages of including equities in a portfolio, the segmentation of the equity market, sources of income and expenses in equity portfolios, shareholder engagement, drawbacks of engagement, and the spectrum between active and passive management. 


The selection between active and passive management is viewed as a continuum rather than a binary choice, influenced by factors such as performance expectations, client preferences, appropriate benchmarks, specific mandates, costs, and tax considerations.

Passive Equity Investing

This reading explores the reasons behind passive investing and provides an overview of equity market index construction and tracking methods. 


It covers important topics such as the growing popularity of passive investing due to the underperformance of active equity managers, the goal of passive investors to replicate benchmark index returns, the process of selecting appropriate benchmarks based on investor objectives and constraints, different weighting methods used for benchmark indexes, rebalancing and reconstitution policies, the utilization of index-based strategies to target specific risk factors, the measurement of portfolio tracking error for passive investors, various approaches to pursuing passive investing including mutual funds, ETFs, and derivatives, the factors contributing to passive portfolio tracking error, and the role of investor activism in passive equity investment. 


To achieve successful passive equity investment, it is essential to understand investor requirements, index construction principles, and available tracking methods.

EQUITY (2)-CFA level 3

In this study session, active equity portfolio management is thoroughly explored, encompassing a range of strategies and concepts. The session commences by delving into quantitative and fundamental equity strategies, providing insights into their underlying reasoning and the approaches used to develop them, whether from a top-down or bottom-up perspective. Factor-based investing and specialized equity strategies, including activist investing and statistical arbitrage, are also examined. Lastly, the study session concludes by addressing significant factors in active equity portfolio construction, such as active share, active risk, risk budgeting, and portfolio construction constraints.

Active Equity Investing: Strategies

This reading provides an overview of active equity management approaches and discusses the creation of various strategies. It highlights the distinction between fundamental and quantitative approaches, emphasizing their differences in decision-making processes, forecast focus, information used, analysis depth, data orientation, and portfolio risk approaches.

 

The main types of active management strategies, including bottom-up, top-down, factor-based, and activist approaches, are described. The reading also covers quantitative equity investment strategies, such as factor-based models, as well as specialized strategies like activist investing, statistical arbitrage, and event-driven strategies. It outlines the steps involved in the fundamental and quantitative active investment processes, along with potential pitfalls in each approach.

 

Additionally, the reading mentions investment styles and the use of style analysis, including returns-based and holdings-based approaches, to classify and analyze portfolios.

Active Equity Investing: Portfolio Construction

Active equity portfolio construction aims to effectively translate forecasted returns into actual portfolio performance by considering return objectives, acceptable risk levels, and potential obstacles. This applies to various strategies such as long-only, long/short, long-extension, and market-neutral approaches. The reading emphasizes four key elements of portfolio construction: adjusting the weights of rewarded factors, leveraging alpha skills for timing factors, securities, and markets, sizing positions based on risk and active weights, and incorporating independent decisions to broaden expertise. Managers have the flexibility to combine systematic and discretionary methods, employ bottom-up and top-down evaluations, and adopt benchmark-aware or benchmark-agnostic strategies based on their core beliefs. The reading also delves into risk budgeting, measuring active risk through tracking error, assessing absolute risk, evaluating active share, implementing risk management processes, and adhering to different risk constraints. 


Moreover, it addresses portfolio management costs, including explicit and implicit expenses, and underscores the significance of well-constructed portfolios with a clear investment philosophy, consistent processes, suitable risk characteristics, and efficient operational costs. The compromises and considerations associated with long/short investing are also explored.


ALTERNATIVE INVESTMENTS FOR PORTFOLIO MANAGEMENT-CFA level 3

Alternative investments are a category of investments that have different risk and return characteristics compared to traditional stocks and bonds. This study session includes private equity, hedge funds, real assets (such as energy and commodity investments), commercial real estate, and private credit as examples of alternative assets.

The first reading focuses on hedge fund strategies and discusses their unique regulatory and investment characteristics. It introduces a conditional risk factor model that serves as a unified framework for understanding and analyzing the risk exposures associated with these strategies.

The second reading explores the role of alternative assets in a portfolio that consists of multiple types of investments. It examines how alternatives can help mitigate the risk associated with solely investing in equities. 

The reading also analyzes different approaches to asset allocation when incorporating alternatives, whether through a traditional perspective on asset classes or a more recent approach based on risk or factors.

The conclusion emphasizes the importance of planning for liquidity in private investment alternatives and highlights the specific monitoring requirements of a portfolio that includes alternative assets.

Hedge fund strategies

Hedge funds are a significant component of alternative investments and possess unique characteristics that differentiate them from traditional investments. These characteristics include:
1) Lesser legal and regulatory restrictions.
2) Flexible mandates that permit the use of shorting and derivatives.
3) Access to a broader range of investment opportunities.
4) Aggressive investment styles allowing concentrated positions in securities that expose them to credit, volatility, and liquidity risk premiums.
5) Relatively liberal utilization of leverage.
6) Liquidity limitations such as lock-ups and liquidity gates.
7) Relatively higher fee structures involving management and incentive fees.

Hedge fund strategies are classified based on the types of instruments they invest in, their trading philosophies, and the risks they assume. Different providers offer hedge fund strategy indexes, but no single index group covers all strategies due to the variation in classification and provided indexes.

This reading classifies hedge fund strategies into several categories, including equity-related strategies, event-driven strategies, relative value strategies, opportunistic strategies, specialist strategies, and multi-manager strategies.

Equity long/short (L/S) strategies capitalize on diverse global opportunities to generate alpha through skilled stock selection. These strategies encompass various investment styles such as value/growth, large cap/small cap, discretionary/quantitative, and industry specialization. While some equity L/S strategies employ index-based short hedges to mitigate market risk, most rely on shorting individual stocks to enhance portfolio alpha and overall returns.

Typically, equity L/S strategies maintain liquidity and tend to have a net long position, with gross exposures ranging from 70% to 90% long and 20% to 50% short, although these percentages may vary.

The return profiles of equity L/S strategies aim to achieve average annual returns similar to those of long-only approaches but with lower standard deviations. Strategies employing more market-neutral or quantitative approaches may utilize leverage to achieve a meaningful return profile.

Dedicated short sellers exclusively focus on the short side, often holding cash to moderate short beta. Short-biased managers primarily concentrate on short-side stock selection, but they typically include some value-oriented long exposure and cash to moderate short beta.

Dedicated short strategies typically maintain a consistent short position of 60% to 120%, while short-biased strategies usually have a net short exposure of around 30% to 60%. Both types of strategies emphasize individual stock picking rather than index shorting and generally employ minimal or no leverage.


Dedicated short-selling and short-biased strategies within hedge funds aim for lower returns compared to other strategies but offer the advantage of negative correlation. These strategies exhibit higher volatility due to their exposure to short beta.

Equity market-neutral (EMN) strategies capitalize on short-term pricing disparities between securities without relying on beta risk. These strategies are particularly attractive during periods of market vulnerability. Quantitative approaches are commonly used by EMN managers instead of discretionary methods. Leverage is often employed to achieve meaningful returns as many beta risks are hedged.

EMN strategies maintain modest return profiles, striving for market neutrality with varying constraints on factor and sector exposures. They emphasize diversification, liquidity, and tend to exhibit lower standard deviation due to their focus on mean reversion.

Merger arbitrage is a liquid strategy that profits from individual security takeover situations. While gains are expected, unforeseen failures of merger deals can result in downside shocks. Cross-border M&A and vertical integration deals carry higher risks but offer wider merger spread returns. Merger arbitrage strategies resemble insurance-like returns with relatively high Sharpe ratios, yet they entail left-tail risk. Moderate to high leverage is typically employed to target desirable levels of return.

Distressed securities strategies focus on companies facing bankruptcy or financial distress. Hedge fund managers seek undervalued securities before, during, or after the bankruptcy process, which may lead to liquidation or reorganization. In liquidation, assets are sold and payments are made based on claim priority. In reorganization, the company's capital structure is restructured, and debt holders may exchange their debt for equity shares. Distressed securities investing tends to be long-biased, involves a relatively high level of illiquidity, and employs moderate to low leverage. Returns typically fall within the higher range of event-driven strategies but occur discretely and cyclically.

Fixed-income arbitrage strategies rely on correlations between different securities, yield spreads, and the wide diversity of debt securities across markets. These strategies take into account factors such as credit quality and convexity in pricing to capture attractive returns. The appeal of returns is influenced by the relationships between securities and the yield spread differentials.

Yield curve and carry trades in the US government market offer high liquidity but limited opportunities for mispricing. Liquidity decreases in other sovereign markets, mortgage-related markets, and corporate debt markets when engaging in relative value positions.

Fixed-income arbitrage involves employing significant leverage, which becomes less available as trades and underlying instruments become more complex.

Convertible arbitrage strategies aim to capitalize on undervalued implied volatility in convertible bond holdings. Managers utilize delta hedging and gamma trading by taking short equity positions against their convertible positions. This strategy performs best during periods of high convertible issuance, moderate volatility, and reasonable market liquidity. Liquidity challenges can arise due to the relatively small sizes and complexities of convertible bonds, as well as the availability and cost of borrowing underlying equity for short selling.

Global macro strategies focus on identifying and exploiting trends in global financial markets using a wide range of instruments. Managed futures strategies have a similar objective but mainly utilize futures and options on futures, focusing on stock and fixed-income indexes, commodities, and currencies. Managed futures strategies typically employ systematic approaches, while global macro strategies often utilize discretionary approaches. Both strategies involve high liquidity and leverage. Managed futures strategies tend to exhibit positive right-tail skewness during market stress, while global macro strategies offer diversification in stress periods with more diverse outcomes.

Specialist hedge fund strategies require specialized skills to trade in niche markets. Two common specialist strategies are volatility trading and reinsurance/life settlements. Volatility traders aim to capture opportunities resulting from changes in the term structure of volatility. They utilize various option spreads, such as bull and bear spreads, straddles, and calendar spreads. In addition to exchange-listed and over-the-counter options, volatility trading strategies may involve using VIX futures, volatility swaps, and variance swaps. Life settlements strategies involve purchasing pools of life insurance contracts and becoming the beneficiary. These strategies analyze policies with low surrender values, low ongoing premium payments, and a higher probability of the insured person passing away sooner than predicted by standard actuarial methods.

Funds-of-funds and multi-strategy funds provide consistent, low-volatility returns through diversification across strategies. Multi-strategy funds have generally outperformed funds-of-funds but exhibit greater variance due to relatively high leverage usage.


Multi-strategy funds offer the potential for quicker tactical asset allocation and generally come with an improved fee structure. The risk between strategies is often partially absorbed by the general partner. However, they also carry higher operational risks specific to the fund manager. On the other hand, funds-of-funds (FoFs) provide a more diverse mix of strategies but lack transparency, have slower response times to tactical changes, and introduce netting risk to FoF investors.

To assess risk exposures in hedge fund strategies, conditional linear factor models can be valuable. This reading presents a model that incorporates four factors: equity risk, credit risk, currency risk, and volatility risk. These factors help analyze risk exposures during both normal periods and market stress/crisis periods.

Introducing a 20% allocation of a hedge fund strategy group into a traditional 60%/40% portfolio (resulting in a 48% stocks/32% bonds/20% hedge funds portfolio) typically reduces the overall portfolio's standard deviation while increasing the Sharpe and Sortino ratios. Additionally, it often decreases the maximum drawdown. This demonstrates that hedge funds act as both enhancers of risk-adjusted returns and diversifiers for a traditional stock/bond portfolio.

Asset Allocation to Alternative Investments

PRIVATE WEALTH MANAGEMENT (1)-CFA level 3

Overview of Private Wealth Management

Topics in Private Wealth Management

PRIVATE WEALTH MANAGEMENT (2)-CFA level 3

Risk management for individuals

Portfolio Management for Institutional Investors-CFA level 3

Portfolio Management for Institutional Investors

Trading, Performance Evaluation, and Manager Selection-CFA level 3

Trade Strategy and Execution

Portfolio Performance Evaluation

Investment Manager Selection

Ethical and Professional Standards (1)-CFA level 3

Code of Ethics and Standards of Professional Conduct

Guidance for Standards I–VII

Applications of the codes and standards

Ethical and Professional Standards (2)-CFA level 3

Asset Manager Code of Professional Conduct

Overview of the Global Investment Performance Standards